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New York
UN

Secretary-General's message on World Mental Health Day [scroll down for French version]


Statements | Ban Ki-moon, Former Secretary-General


On World Mental Health Day, the United Nations highlights the importance of making mental health care available to all people who need it, whatever their circumstances and wherever they live.  This year, we are drawing attention to the urgent need to provide immediate support to people who experience psychological distress after surviving a crisis.
 
These events take many forms.  Today, we are witnessing an unprecedented wave of humanitarian emergencies linked to conflict and natural disasters.  Meanwhile, millions of people each year endure sexual assault, violent crime and traumatic accidents.
 
Too often, people who suffer like this receive little or no immediate counselling.  In situations of humanitarian crisis, it is because there are rarely any trained mental health professionals available.  However, it is perfectly possible to train first responders, such as police and fire officers, emergency health staff and humanitarian aid workers to provide “psychological first aid” to people in need.  We have seen such examples in the Ebola outbreak in Guinea, Liberia and Sierra Leone, and the approach is also being offered widely in Syria and for thousands of displaced people in Greece, Nigeria and South Sudan.
 
Psychological first aid is just one component of the broader mental health services integral to national health systems that governments committed to in the World Health Organization’s Mental Health Action Plan 2013-2020.  Governments need to develop robust systems of care for the short- and long-term.  Civil society organizations can support these efforts through raising awareness, community-based programmes and research.  And each one of us can examine how we can offer support to our friends, families and neighbours.
 
On this World Mental Health Day, let us all show compassion and empathy for those who have survived a crisis and make sure they can access the help they need, for as long as they require it.

En cette Journée mondiale de la santé mentale, l’Organisation des Nations Unies aimerait souligner qu’il est essentiel de pouvoir offrir des soins de santé mentale à toutes les personnes qui en ont besoin, quels que soient leur situation et le lieu où elles vivent. Cette année, nous avons choisi d’appeler l’attention sur le fait qu’il est urgent d’apporter immédiatement une aide aux personnes qui se trouvent en détresse psychologique après avoir survécu à une tragédie.
Les épisodes traumatiques peuvent prendre plusieurs formes. Aujourd’hui, les situations d’urgence liées à des conflits ou des catastrophes naturelles se succèdent à un rythme sans précédent. Chaque année, des millions de personnes sont victimes d’atteintes sexuelles, de crimes violents ou d’accidents traumatisants.
Trop souvent, les personnes qui connaissent de telles souffrances ne reçoivent pas immédiatement de l’aide, ou très peu. Dans les situations de crise humanitaire, cela tient au fait qu’il y a rarement sur place des spécialistes de santé mentale correctement formés. Pourtant, il est tout à fait possible de former les premiers intervenants, par exemple les policiers ou les pompiers, le personnel médical d’urgence et les agents humanitaires, pour qu’ils soient en mesure d’apporter un soutien psychologique d’urgence à ceux qui en ont besoin. C’est l’enseignement que l’on peut tirer de la gestion de l’épidémie d’Ebola en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, et c’est aussi la démarche généralement suivie en Syrie et en faveur de milliers de personnes déplacées en Grèce, au Nigéria et au Soudan du Sud.
L’offre de premiers soins de soutien psychologique n’est que l’un des aspects des services de santĂ© mentale qui doivent faire partie intĂ©grante des systèmes de santĂ© nationaux des gouvernements qui ont souscrit au Plan d’action global pour la santĂ© mentale 2013-2020 de l’Organisation mondiale de la SantĂ©. Il est de la responsabilitĂ© des États de mettre en place de solides systèmes de soins Ă  court et long terme. Les organisations de la sociĂ©tĂ© civile doivent les aider dans leurs efforts en faisant Ĺ“uvre de sensibilisation, en menant des programmes au sein de la population et en rĂ©alisant des Ă©tudes. Enfin, nous devons tous nous demander comment nous pouvons de notre cĂ´tĂ© aider nos amis, les membres de notre famille et nos voisins.
En cette Journée mondiale de la santé mentale, exprimons notre compassion et notre empathie à l’égard de ceux qui ont survécu à un épisode traumatique et faisons en sorte qu’ils puissent recevoir toute l’aide dont ils ont besoin aussi longtemps que cela sera nécessaire.